Mon histoire.
Je vous parle avec sérénité aujourd'hui, mais je suis passée par les mêmes nuits blanches et les mêmes crises d'épuisement. Je ne suis pas seulement Sophrologue Caycédienne. Je suis aussi une maman, et j'ai moi-même traversé ces années de quête de solutions pour mes trois enfants HPI, DYS et hypersensibles.
Avec la naissance de mon premier enfant, je suis aussi rentrée dans une quête de sens et de compréhension du fonctionnement du cerveau HPI pour essayer de l'aider dans ses émotions, ses peurs, et de l'aider à vivre au mieux les interactions sociales et être au plus prêt de lui, de ses ressentis.
Puis mes autres enfants sont venus au monde sur notre jolie terre bleue, avec en plus du HPI, de la dyslexie et de la dyspraxie. Et là, il a fallu s'adapter à tout ce petit monde, mettre des choses en place.
C'est cette quête épuisante qui m'a poussée à me former à la Sophrologie Caycédienne, d'abord pour moi qui étais en surcharge mentale et pour retrouver un certain apaisement parce que les chats ne font pas des chiens. Il ne s'agissait plus de trouver une solution, mais une méthode nous permettant de retrouver une sérénité familiale à tous qui agisse sur tous les fronts.
C'est là que la Sophrologie est devenue ma réponse, non seulement pour MOI mais pour toute la famille. Le résultat le plus probant est l'évolution de mon petit dernier enfant : ayant grandi avec les outils de Sophrologie, il a appris très tôt à identifier ses émotions et à utiliser son ancrage et moi, j'ai pu l'accompagner plus sereinement. Son bien-être actuel en est une preuve. Et c'est cette expérience complète que je partage avec vous aujourd'hui.
J ai vécu la meme chose que vous en tant que parents.
J'ai vécu la même chose que vous en tant que parent. Les nuits agitées où l'enfant est anxieux ou se réveille en pleurs, les maux de tête ou de ventre – la somatisation – qui reviennent de façon systématique le matin, juste avant l'école, les émotions disproportionnées après une journée d'école, à cause d'un copain ou de son frère ou sa sœur, nous laissant souvent démuni(e). Vous savez qu'il s'agit de fatigue et de surcharge, et non d'une simple colère : ce sont des émotions débordantes.
Vous observez au quotidien votre enfant dans un état d'alerte permanent. Son 'moteur' interne tourne en continu, sans jamais trouver le bouton 'Pause' ? C'est épuisant pour lui, et pour nous tous. C'est cette tension constante qui crée les tensions dans la famille et empêche votre enfant de se concentrer, de s'apaiser et de profiter simplement de son quotidien. Et en tant que parent, on se demande : comment l'aider à souffler sans épuiser toute ma propre énergie ?
Pourtant, cette intensité est aussi le reflet de magnifiques qualités : une curiosité insatiable, une profondeur de pensée rare et une sensibilité qui leur permet de capter le monde en couleur. Ils ont des supers pouvoirs à canaliser, c'est tout !